La clepsydre compte les coups du battement de mon cœur
Qui s’égrènent inutile comme le tour du cadran.
Il est seul, au milieu, d’un nulle part, d’un ailleurs.
Soudain paraît futile, rien ne retient le temps.
De son regard pâlît, par l’orage, par l’espoir.
C’est au fond de ce nid que réside l’éclair !
Car crachant sans répit ainsi te laisse choir…
Dans sa longue robe nuit elle ronronne la belle.
Les douze coups de minuit s’élancent dans l’ombre fière
« je suis lasse te dis-je » puis s’éteint la chandelle.
02/2009
Commentaires
Quel beau poème ! Bravo
merci
kikou je vous souhaite bienvenue sur vef bisous